Actualités

L'assemblée générale extraordinaire de l'association "Mouvement Comprendre et S'engager" du 24 septembre 2022, à Haguenau,  a décidé, à l'unanimité des votants, la dissolution de celle-ci. Un trio de liquidateurs a été élu et trois associations ont été choisies pour recevoir à parts égales les biens.

L'assemblée a également voté une motion à l'intention de l'UEPAL et encourage les anciens membres à poursuivre la réflexion et l'action en rejoignant d'autres associations ayant les mêmes objectifs ou en imaginant des formes nouvelles de rencontre (Stammtisch ?).

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Communiqué de presse – 27 avril 2020

Pour mettre fin à l’indignité, régulariser de façon durable les personnes sans-papiers

La Cimade, témoin quotidien depuis 80 ans des situations d’indignité, vécues par les personnes étrangères les plus précaires et aujourd’hui accentuées par l’épidémie, appelle le Gouvernement à enfin changer fondamentalement d’approche politique sur les migrations. L’histoire récente, ponctuée de combats collectifs pour arracher des régularisations et de chutes successives de droits, démontre que les vraies solutions ne pourront être temporaires. 

La crise sanitaire met en lumière les profondes inégalités qui, traversant la société française, frappent ses membres sans distinction de nationalité. Touchées comme un grand nombre de Français·es par l’accroissement de la précarité sociale et économique, les personnes étrangères sont également, dans cette période exceptionnelle, plus vulnérables que jamais à la précarité administrative : titres de séjour n’ayant pu être renouvelés, droit au travail perdu, démarches suspendues, contrôles policiers accrus, etc. Face à ces graves effets de l’état d’urgence sanitaire, mieux protéger les personnes étrangères doit aussi passer par des mesures inconditionnelles et durables de sécurisation administrative pour leur rendre leur dignité.

La Cimade a alerté le Gouvernement dès le début du confinement sur la nécessité de fermer les centres de rétention administrative, de délivrer des titres de séjour provisoires à toutes les personnes engagées dans des démarches de régularisation, d’étendre les conditions de prolongation des titres de séjour ou des visas, et de permettre l’accès de toutes et tous aux droits sociaux et notamment à la protection maladie, indépendamment du statut administratif ou de l’ancienneté de présence en France.

De longue date, La Cimade et de nombreux acteurs de la société civile dénoncent la complexification, réforme après réforme, de l’accès aux droits pour les personnes étrangères, et les situations inhumaines qui en résultent. Les permanences associatives sont d’habitude emplies de personnes dont la vie est enracinée parfois de longue date en France et qui n’y obtiendront peut-être jamais de titre de séjour. Ces hommes et femmes, seul·es ou en famille, parfois très jeunes, travaillent dans les métiers du bâtiment, de l’agriculture, du nettoyage ou de la restauration, souvent exploité·e·s, rarement protégé·e·s par la législation sociale ou le code du travail. Comme pour l’ensemble des personnes précaires, la crise sanitaire ne fait que mettre en lumière le traitement indigne qui leur est habituellement réservé.

La Cimade demande une régularisation immédiate et durable des personnes sans-papiers et, au-delà de cette mesure, elle exhorte plus que jamais le Gouvernement à entendre les voies nombreuses et plurielles qui lui demandent de changer d’approche politique : les conditions d’accès à un titre de séjour stable, respectant le droit à la vie privée ou familiale de chacun·e, offrant un droit au travail et à la protection sociale, doivent être profondément et durablement simplifiées pour offrir à toutes les personnes installées en France une vie digne, dans une dynamique d’égalité des droits avec les nationaux.

 Voir le site de la Cimade :

https://www.lacimade.org/presse/pour-mettre-fin-a-lindignite-regulariser-de-facon-durable-les-personnes-sans-papiers/

A Strasbourg, le 12 décembre 2018

Communiqué
en réaction à l'attentat de Strasbourg

Strasbourg est frappée au cœur. Strasbourg, symbole de paix, capitale d’une Europe des valeurs, de l’humanisme et des droits de l’homme. Strasbourg est victime de la barbarie aveugle d’une folie radicalisée dont les méfaits mettent à feu et à sang notre planète, dans la longue série des attentats qui ont endeuillé les villes de France, d’Europe et du monde entier.
Nos pensées et nos prières vont aux victimes et à leurs proches si durement touchés dans leur chair et leur âme, ainsi qu’aux personnes qui ont été témoins affectés par cette barbarie.
Nous savions que le marché de Noël, tradition multiséculaire de joie et de paix, était la cible potentielle de terroristes. Nous le savions et nous sommes profondément reconnaissants aux forces de l’ordre, gendarmerie, armée et police, qui veillent sur la sécurité de nos concitoyens tout au long de l’année et particulièrement dans les semaines qui précèdent Noël. Reconnaissants aussi aux personnels de secours et aux autorités civiles qui ont assumé avec détermination, efficacité et courage leurs responsabilités dans ce drame.
Nous condamnons fermement tout acte de violence. Les Eglises protestantes du monde entier ont choisi pour mot d’ordre de l’année 2019 ce verset du Psaume 34 : « Recherche la paix et poursuis-là ! ». A quelques jours de Noël où nous fêtons la venue du Christ, prince de la paix, cette parole est plus que jamais une invitation à nous engager activement dans la construction et la préservation de ce bien le plus précieux de l’humanité.
Les églises du centre-ville de Strasbourg organisent aujourd’hui et dans les jours qui viennent des points d’écoute pastorale et de recueillement pour tous.
Une célébration œcuménique pour la paix est organisée ce mercredi 12 décembre à 18h à l’église du Temple Neuf. Un autre temps de prière œcuménique est prévu demain jeudi à 18h en la cathédrale de Strasbourg.
Toutes les personnes de bonne volonté, quelle que soit leur appartenance religieuse, sont invitées.
 
Christian ALBECKER
Président de l'UEPAL

Communiqué du Comité National

au sujet de l’accueil des migrants et des jeunes étrangers isolés

Inquiétude et indignation

Le Conseil d’Etat est amené à se prononcer sur le référé dont il a été saisi par un collectif de 28 associations pour demander la suspension de la « circulaire Collomb » et la discussion à l’Assemblée Nationale sur la proposition d’une nouvelle loi sur l’Asile va débuter la semaine prochaine.

Le Comité National de la Mission Populaire, lors de sa réunion du samedi 17 février 2017, a tenu à exprimer sa profonde inquiétude sur les conséquences des nouvelles directives qui sont prises en matière d’accueil des personnes qui viennent chercher asile dans notre pays et son indignation sur la façon dont elles sont actuellement traitées.

Un soutien aux démarches auprès des pouvoirs publics

La Mission populaire s’est associée avec conviction aux diverses démarches organisées pour essayer de faire pression sur le gouvernement et obtenir une profonde modification du discours et des mesures qui sont actuellement proposées et qui, en particulier, instille et légitime une vision insidieuse et erronée qui tend à opposer les migrants entre eux : les victimes de conflits reconnus qui seraient les seules légitimes et toutes les autres qu’il faudrait expulser sans délais. C’est une position que tous les acteurs de l’accueil et de l’accompagnement des migrants savent réductrice autant qu’inapplicable. Même des personnels de l’OFPRA manifestent leur inquiétude par un mouvement de grève.

Toutes ces actions, les déclarations et les diverses démarches et négociations avec les pouvoirs publics (notamment celles récentes de la Fédération de l’Entraide Protestante et du Secours Catholique ou de la Fédération Protestante de France) sont importantes et indispensables.

Elles doivent se poursuivre avec ténacité et mobiliser le plus largement possible.

Une situation intolérable

Cependant des jeunes meurent dans la neige des Alpes, se suicident en se jetant sous des trains ou du haut d’un immeuble après avoir pourtant, pendant des mois, affronté l’inhumaine traversée de l’Europe ou de la Méditerranée. Et le Ministre de l’Intérieur ose nier que des mineurs étrangers isolés dorment et survivent dans les rues de Paris… que Médecins du Monde, dans le nouvel accueil de jour qu’ils viennent d’ouvrir, avec d’autres associations et personnes accueillent pourtant, de plus en plus nombreux.

Appel à un accueil inconditionnel immédiat

Heureusement une mobilisation citoyenne très diverse et concrète se manifeste aujourd’hui. Multiples initiatives individuelles ou collectives surgissent pour mettre à l’abri et accueillir ces jeunes qui sont aujourd’hui environ 25000 dans notre pays. Au sein des « fraternités » de la Mission Populaire nombreuses actions sont aussi menées en leur faveur.

C’est pourquoi le Comité National de la Mission Populaire affirme qu’il est intolérable que les personnes qui viennent chercher asile dans notre pays, et en particulier ces jeunes isolés, soient ainsi maltraités et que, quelles que soient les décisions politiques qui seront prises, il y a urgence pour qu’ils soient accueillis, protégés et accompagnés avec humanité et dignité.

Le Comité National invite donc tous les membres de ses « fraternités », des diverses Eglises avec lesquelles la Mission Populaire collabore et tous les citoyens de ce pays à s’engager davantage encore dans toutes les initiatives, légales ou non, qui permettront de les protéger, les accueillir et les soutenir.

Pour le Comité National de la MPEF,

Philippe VERSEILS

Secrétaire Général

L'assemblée générale ordinaire 2018 de l'association aura lieu le vendredi 23 mars 2018 au Foyer Capito à Haguenau. Plud de détails seront publiés fin janvier 2018 !

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